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Poulenc : Le Coeur en forme de fraise

HOR225

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Carl Ghazarossian / Emmanuel Olivier

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12,50 €

Fiche technique

Label :Editions Hortus
EAN :3487720002250
Format :CD
Nombre du Support :1
Année édition :2023
Code Prix :UVM004
Genre :CLASSIQUE
Date de Sortie :22/09/2023
Compositeur/Artiste Principal :Francis Poulenc

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Francis Poulenc (1899-1963) : Toréador (Jean Cocteau), Deux Mélodies de Guillaume Apollinaire, A sa Guitare (Pierre de Ronsard), Airs chantés (Jean Moréas), Tel Jour telle nuit (Paul Éluard), La Tragique Histoire du petit René (Jean Nohain), Le Petit Garçon trop bien portant (Jean Nohain), Bleuet (Guillaume Apollinaire), Fiançailles pour rire (L. de Vilmorin), Nous voulons une petite soeur (Jean Nohain)

Carl Ghazarossian, ténor / Emmanuel Olivier, piano (piano Pleyel 1905)

Dans la continuité de J'aurais voulu être une chanteuse, précèdent opus et premier enregistrement du ténor Carl Ghazarossian et du pianiste Emmanuel Olivier, les artistes se lancent dans un nouvel opus entièrement consacré à Francis Poulenc, séduits par sa liberté de ton et de forme et sensibles à sa diversité tant dans l'écriture que dans le choix des poèmes et de leurs auteurs.

Pour mieux illustrer cette versatilité, il leur a semblé indispensable d'aborder les deux aspects de la production pour chant et piano du maître de Noizay, à savoir la mélodie sérieuse et la chanson.

Deux poètes sont à l'origine des plus belles mélodies de Francis Poulenc : Guillaume Apollinaire et Paul Éluard.

Le premier bouleverse le compositeur par « son ironie toujours voilée de tendresse et de mélancolie » (Journal de mes mélodies). Du second, il dira : « c'est grâce à lui que le lyrisme a pénétré dans mon oeuvre vocale, à cause de la chaleur de ses images » (Journal de mes mélodies). C'est ainsi que naquit Tel Jour telle nuit.

En 1939, Francis Poulenc décide d'écrire un pendant féminin à Tel Jour telle nuit et compose Fiançailles pour rire « pour penser mieux à Louise de Vilmorin enfermée dans son château de Hongrie » (Journal de mes mélodies). L'interprétation de ces mélodies pour voix de femme aux sous-entendus tragiques ou libertins est, pour les interprètes, une manière de prolonger la démarche de J'aurais voulu être une chanteuse. Et c'est la formule la plus originale de ce cycle qu'ils ont retenue comme titre de leur album, ce « cœur en forme de fraise », transposition intime, presque triviale, d'une « terre [...] bleue comme une orange », entre gourmandise drolatique et exhibition déchirante.