Cimarosa, Domenico : Sonates pour orgue

Domenico Cimarosa (1749-1801) : Sonates pour orgues extrait des Sonates pour clavier Volumes 1 et 2 (Sonate en la mineur C. 2 : Andantino, Sonate en la majeur C. 3 : Minuè, Sonate en sol majeur C. 4 : Allegretto, Sonate en do majeur C. 5 : Allegretto, Sonate en mi mineur C. 6, Sonate en do majeur do C. 7, Sonate en ré majeur ut. C. 8, Sonate en ré mineur C. 9, Sonate en do majeur C. 14, Sonate en sol majeur C. 15, Sonate en si bémol majeur C. 16 : Andante, Sonate en ré mineur C. 17 : Andante, Sonate en si bémol majeur ut. 18 : Allegro, Sonate en la majeur C. 19, Sonate en la mineur C. 20 : Andante, Sonate en la majeur C. 21 : Allegro, Sonate en sol mineur C. C. 22. Andante, Sonate en sol majeur C. C. 23, Sonate en fa majeur C. 24, Sonate en sol mineur C. 25 : Andante, Sonate en si bémol majeur C. 26 : Largo, Sonate en si bémol majeur C. 27 : Allegro, Sonate en ré majeur C. 30 : Allegretto, Sonate en sol majeur C. 51 : Allegro, Sonate en sol mineur C. 52 : Andantino, Sonate en sol majeur C. 53 : Allegro, Sonate en la mineur C. 55 : Largo, Sonate en do majeur C. 56 : Allegro, Sonate en la mineur C. 2 : Andantino)

Giuseppe Rigliaco, orgue (orgues authentiques du 18ème et 19ème siècle)

Le compositeur napolitain Domenico Cimarosa est devenu immortel grâce à son œuvre lyrique, qui comprend un chef-d'œuvre absolu comme Il Matrimonio segreto. Cependant, de son vivant, il était également connu et apprécié en tant qu'organiste (il a occupé le poste d'organiste de la chapelle royale de Naples pendant trois décennies) et, plus généralement, en tant que claviériste. Sa production au clavier (ou ce qu'il en reste) a refait surface en 1924 dans la bibliothèque du Conservatoire de Florence, où une collection de sonates a été retrouvée par Felice Boghen. D'autres découvertes ont enrichi le panorama ces dernières années, portant le nombre total de sonates de Cimarosa à 88. Selon une pratique courante dans l'Italie du XVIIIe siècle, ces œuvres pouvaient facilement être jouées à l'orgue ; certaines d'entre elles se prêtent d'ailleurs particulièrement bien à ce type d'exécution. Les Sonates de Cimarosa sont manifestement voulues et conçues par groupes de trois, reflétant les trois mouvements des Sonates classiques (un Allegro en mesure commune, un mouvement lent et un Finale rapide en 3/8 ou 6/8). Interprétées à l'orgue, elles révèlent des traits résolument inattendus et surprenants.