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Missa Russica - Le concert vocal russe au 18ème siècle

HOR933

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Chœur orthodoxe de Riga / Archiprêtre Johann Shenrock, direction

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12,50 €

Fiche technique

Label :Editions Hortus
EAN :3487720009334
Format :CD
Nombre du Support :1
Année édition :2017
Code Prix :UVM004
Genre :CLASSIQUE
Date de Sortie :21/07/2017
Compositeur/Artiste Principal :Degtiarev / Bortnianski / Strokine / Vedel / Berezovski

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Stepan Anikievič Degtârëv (1766-1813) : Aujourd’hui toute la création, Ce jour unique et saint - Dmitri Stepanovitch Bortnianski (1751-1825) : Ce jour que fit le Seigneur, Qui est un dieu plus grand que notre Dieu - Maxim Sozontovich Berezovsky (1745-1777) : Ne me rejette pas dans ma vieillesse - Mikhail Strokine (1832 - 1887) : Maintenant, ô Maître - Artem Vedel (1767-1808) : Ouvre-moi les portes du repentir, T’étant endormi dans la chair

Au cours de voyages en Italie, les compositeurs russes du 18e s’imprègnent de l’écriture musicale occidentale. S’affranchissant ainsi pour une part de la tradition musicale orthodoxe, la musique d’Église connaît alors un vif succès, à travers des concerts vocaux sur des textes liturgiques. Bienvenue dans un répertoire musical où seule la voix humaine est admise : la liturgie orthodoxe russe. L’absence totale d’instruments de musique constitue l’une des particularités majeures du chant orthodoxe russe. Cet aspect, souvent pris pour nos oreilles occidentales comme un défaut, s’explique par l’approche théologique de l’art vocal. La prière orthodoxe doit être formulée de la manière la plus objective possible, afin d’éviter à celui qui l’écoute une approche par trop subjective ou partielle du texte. Ainsi les sons instrumentaux sont écartés car, bien qu’incapables transmettre des idées, ils ébranlent la sensibilité de l’auditeur et par conséquent troublent la réception de la prière. Cette conception purement vocale de la musique liturgique était commune à toute la chrétienté jusqu’au schisme de 1052 entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident. Ensuite, la liturgie catholique prit le chemin du chant avec soutient instrumental, alors que la liturgie orthodoxe conserva le principe de la prière comme pure vocalisation. Les chants liturgiques orthodoxes russes, exclusivement monodiques jusqu’au xvie siècle, intègrent dès le siècle suivant les techniques de la polyphonie occidentale afin de réaliser de véritables concerts vocaux, qui prenaient place lors de la communion du clergé.Missa russica, volume 1 délivre un panorama du concert à l’église au XVIIIe siècle. À cette époque, les compositeurs, tous choristes de chapelle depuis leur plus jeune âge, prennent le chemin de l’Italie pour y parachever leurs études. Degtiarev (1766-1813) étudiera chez Giuseppe Sarti, Bortnianski (1751-1825) suivra une formation musicale chez Baltassare Galuppi, et Berezovski (1745-1777) sera envoyé à Bologne où il étudiera auprès du Padre Martini. À leur retour, ces compositeurs coulent leurs idées, d’esprit et de d’expression typiquement russe, dans des moules classiques directement empruntés à la musique italienne. De ce savant mélange résulte des concerts hauts en couleurs, parfois très sentimentaux, et d’approche toujours aisée pour l’auditeur.