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Charles Le Camus : De mes soupirs de ma langueur, Iris me paroissoit si tendre et si fidelle, Sûr je veux me plaindre de vos rigueurs, Je veux me plaindre de vos rigueurs, Ces lieux si charmants, Quand on ayme bien tendrement, Dans les plus doux transports d'une flâme nouvell - C.Huygens : Graves témoins - E. ou D. Gauthier : Tombeau de Laclos - allemande - Marc-Antoine. Charpentier : Tristes déserts sombre retraite, Ruisseau qui nourris dans ce bois, Percé jusques au fond du cœur, Que je sens de rudes combats !, Père maîtresse honneur amour, Profitez du printemps ! - M.-A. Girard : La Jouyssance - Robert de Visée : Prélude, Allemande la Royalle - Sébastien Le Camus : Que j'ayme encore ce beau séjour, Enfin, vous revenez dans la saison nouvelle - N. Hotman : Sarabande - Jean-Baptiste Lully : Récit du Soleil - Mme de Sévigné Mme de Sévigné, extrait de lettres à Mme de Grignan et au Comte Bussy-Rabutin B. de Bacilly Apprenez à mon coeur
Le Camus m'a prise en amitié. Il dit que je chante bien ses airs. Il en a fait de divins. Madame de Sévigné. Principalement consacré à Le Camus, père et fils, Airs de différens autheurs donnés à une Dame est composé à la manière d'une conversation que les salons féminins du Grand Siècle ont cultivé comme un art. Plusieurs sujets sont abordés : le Roi, l'amour, l'évocation de la nature La simplicité et la concision caractérisent ces airs. Parfois, le registre galant fait place à un souffle dramatique : De mes soupirs, de ma langueur attribué à Charles Le Camus, Tristes déserts de Charpentier... Non définitivement les « Précieuses » ne sont pas ridicules.