Observations of Venice - Musique de consort du Cinquecento

Giorgio Mainerio (1530-1582) : Passamezzo & Saltarello, Ricercar Sesta, Il primo libro di balli - Claudio Merulo (1533-1604) : Canzon a 4 dita "La Bovia" - Philippe Verdelot (1480-1530) : Con l'angelico riso - Girolamo Parabosco (1524-1557) : Fantasia da Pacem Domine - Giovanni Bassano (1558-1617) : Ricercare n°3-5, Fantasia n°2 - Baldassare Donato (1525-1603) : Chi la gagliarda - Francesco Bendusi (actif 1553–1560) : Opera nova de balli - Fabritio Caroso (1526-1605) : Barriera, Laura soave, Celeste Giglio - Cipriano de Rore (1515-1565) : Non e ch'il duol, Io canterei d'Amore, Anchor che col partire - Floriano Canale (actif 1560–1580) : Canzon La Stella - Adrian Willaert (1490-1562) : Io amai sempre

Ian Harrison, percussion / Ensemble Feuervogel : Mathis Wolfer, flûte à bec/ Nura Natour, flûte à bec / Tabea Popien, flûte à bec / Felix Schlenker, flûte à bec

Venise – « la cité incomparable, la plus belle des reines, ce paradis » – ainsi l'Anglais Thomas Coryat décrivait-il la ville des lagunes, qui le bouleversa profondément lors de son voyage à travers l'Europe en 1608. Mais au-delà de son architecture, de ses canaux et de la diversité de ses habitants, c'est la musique qui le fascinait avant tout :

« Elle était si belle, si envoûtante, si unique, si admirable, si inégalable, qu'elle émerveillait et transportait tous les étrangers. »

S'inspirant des récits vibrants de Coryat, l'Ensemble Feuervogel nous entraîne à sa suite dans une promenade musicale à travers les ruelles, les places et les canaux de la Sérénissime : de la majestueuse basilique Saint-Marc aux somptueux palazzi de l'aristocratie vénitienne, jusqu'aux cours élégantes où la musique, la danse et les arts de cour occupaient une place centrale.

Le programme Observations of Venice met en dialogue diminutions virtuoses et madrigaux raffinés avec des pièces de danse, ricercari et canzonas. Ainsi, l'Ensemble Feuervogel fait revivre l'univers sonore du Cinquecento vénitien, cette musique dont Coryat écrivait qu'elle était