Dvořák : Oeuvres pour violoncelle

Antonin Dvok (1841-1904) : Concerto pour violoncelle en si min Op.104, Klid (Silent Woods) Op.68 n°5 B.182, Rondo en sol min Op.94 B.181, 4 Lieder Op.82 B.157 (n°1, arrangement pour violoncelle et piano)

C'est ici la partie ou le violoncelle doit interpréter en assumant ou en acquérant une nature presque humaine. Dvok le transforme en un baryton lyrique chaleureux. Il l'enrichit avec des harmoniques et des nuances. Et il nous montre que le meilleur moyen de surmonter les «limites» du violoncelle n'est autre que de le transcender. Dvok transforme le violoncelle en méta-violoncelle. Comme dans un pacte méphistophélien, il réussit l'exploit de l'animer, et l'âme est dans la partition. Vous devez savoir comment trouver ce chemin et personne ne le fait mieux que Adolfo Gutiérrez Arenas, de par sa sensibilité, sa spontanéité et son affinité avec un instrument qu'il n'aurait jamais voulu explorer si Bach et Dvok ne l'avaient pas persuadé du contraire.