Messiaen, Olivier : Harawi

Olivier Messiaen (1908-1992) : Harawi, textes d'Olivier Messiaen (La Ville qui dormait, toi, Bonjour toi, colombe verte, Montagnes, Doundou Tchil, L'amour de Piroutcha, Répétition planétaire, Adieu, Syllabes, L'escalier redit, gestes du soleil, Amour oiseau d'étoile, Katchikatchi les étoiles, Dans le noir)

Marie Kobayashi, mezzo-soprano / Fuminori Tanada, piano

HARAWI, d'Olivier MESSIAEN (1908—1992). Le cycle est créé en 1945. Cette oeuvre s'éloigne de l'atmosphère ascétique et céleste des premiers cycles du compositeur.
Le mot « harawi » (yaraví) vient du quechua, la langue originelle des Indiens du Pérou, désignant une forme musicale et poétique, un chant d'amour et de mort - termes utilisés par Messiaen comme sous-titre du cycle.
Harawi nous parle d‘amants qui ne peuvent être réunis qu'après la mort ; il s'agit de la première partie de la « trilogie de Tristan » composée par Messiaen - les deux autres étant la Turangalila symphonie et les Cinq rechants - offrant ici au compositeur une exploration sud-américaine du mythe de Tristan et Yseult.