Qvid est Veritas / Los Musicos de su Alteza

Benedetto Ferrari (1603-1681) : Amanti io vi so dire - Maurizio Cazzati (1616-1678) : Sinfonia, La Verita sprezzata, Si dolce è'l tormento - Claudio Monteverdi (1567-1643) : Ecco di dolci raggi, Et è pur dunque vero, Lasciate i monti, Quel sguardo sdegnosetto, Si dolce e'l tormento SV332 - Tarquinio Merula (1595-1665) : Hor ch'è il tempo di dormire - Giovanni Felice Sances (1600-1679) : Stabat mater dolorosa

Olalla Aleman, soprano / Los Musicos de su Alteza / Luis Antonio Gonzalez, direction

Ce disque contient une collection d'œuvres du Seicento, pour la plupart bien connues, bien qu'il comprenne également une composition (La Verità sprezzata de Cazzati) qui est peu ou pas très souvent entendue. Depuis la fondation de Los Músicos de Su Alteza, nous avons consacré une partie importante de notre travail à l'interprétation de la musique du XVIIe siècle, souvent inédite et oubliée depuis cette époque. Par conséquent, l'argument de la vanité a fait partie de nos programmes de manière récurrente ; et il ne serait pas déraisonnable de dire que tout projet de musique ancienne est un exercice de vanité. Le sujet de ce disque est la vérité, mais la vanité s'y est inévitablement glissée. Toutes les œuvres vocales de cet enregistrement offrent, à leur manière, des aperçus partiels de la vérité. La vérité, ou plutôt les vérités révélées par ces compositions ne sont pas toujours flatteuses. Au contraire, ce sont des vérités qui blessent, des vérités comme des poings qui frappent ceux qui subissent les conséquences immédiates de leur savoir, ou ceux qui savent d'avance les terribles souffrances qu'ils endureront dans l'avenir. L'allégorie de la Vérité elle-même est également transformée en une personne souffrante. Ainsi, vérité et désillusion semblent inextricablement liées.