Mozart à Londres

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Symphonies n°1 et n°4, Symphonie en fa Maj KV 19a, Aria KV 21 "Va, dal furor portata" – Thomas Arne (1710-1778) : Arias "Sleep, gentle Cherub" & "O torment great" de Judith, Arias "Amid a thousand racking woes" & "O too lovely" de Artaxerxes, Aria "O Dolly" de The Guardian Outwitted - Johann Christian Bach (1735-1782) : Concerto pour clavecin en ré Maj Op.1 n°6, Aria "Confusa, smarrita" de Bérénice, Aria "Non so d'onde viene " de Ezio, Aria "Deh lascia, o ciel" de Adriano in Siria - Egidio Romualdo Duni (1708-75) : Aria "To speak my mind" de The Maid of the Mill - Samuel Arnold (1740-1802) : Aria "Hist, hist" de The Maid of the Mill – George Rush (1760-1785) : Ouverture & Aria "Thus lugh'd at, jilted and betray'd" de The Capricious Lovers – William Bates (1750-1780) : Aria "Ih this fear my latest breath" de Pharnaces - Davide Perez (1711-1778) : Aria "Se non ti moro a lato" de Solimano - Carl Friedrich Abel (1723-1787) : Symphonie en mi b Maj Op.7 n°6

“Une fois encore, on salue donc bien bas lnitiative du chef Ian Page, grand défricheur grâce auquel va spprofondir notre connaissance de Mozart et de la musique de son temps. Le livret dccompagnement de ces deux CD est une mine dnformations sur la programmation des lieux de spectacle et de concert londoniens dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Et au lieu de confier tous ces airs à un ou deux chanteurs, il a été fait appel à huit solistes différents, ce qui nous offre notamment un bel échantillon de la jeune génération du chant britannique. Rien moins que cinq sopranos, dont lxcellente Ana Maria Labin, choisie par Marc Minkowski pour sa trilogie Da Ponte (Comtesse, Anna, Fiordiligi), Rebecca Bottone, dont on a pu goûter le timbre cristallin dans plusieurs comédies musicales au Châtelet, ou le fort séduisant organe dnna Devin. La mezzo Helen Sherman prête sa riche voix au personnage drbaces dans lrtaxerxes drne, destiné au castrat Ferdinando Tenducci. On signalera aussi le ténor Ben Johnson, au chant sensible et gracieux malgré quelques voyelles un rien nasales, à qui ln devait déjà un beau récital de mélodies britanniques. Et lrchestre The Mozartists, conduit par Ian Page, sait animer  toutes ces musiques du souffle nécessaire, sans rien sacrifier de la précision du jeu ni de la beauté du son. Pour avoir tiré les derniers en matière de redécouverte de leur patrimoine musical, les Anglais ne nous en donnent pas moins une leçon magistrale.” Laurent Bury pour www.forumopera.com