The Soul of Armenia (longbox) / Djivan Gasparian

Machkal Es (The Ploghman) - Improvisation & Ansta Gnasti (I'm Gone) - Hush My Heart - Gisherva Pesh (Like A Dark Night) - Tamam Askharh Ptut Eka (I Have Been All Over The World) - Red - Djivan Gasparyan ; Jessie Cook - Naked spirit - Djivan Gasparyan ; Sainkho Namtchylak - Ashkharums Akh Chim Kashi (I Will Not Be Sad) - Lamentum - Komitas-Suite Trisani Tsar (The Apricort Tree) - Komitas-Suite Dle Yaman - Komitas-Suite Yerkinkin Ampela (The Sky Is Cloudy) - Elephant Pond - Surb Im Sasani (My Holy Sasani) - Kapuit Manushak (Blue Violet) - Sari Galin/Sari Aghchick (The Blond Bride) - Holy Of Holies - Nazani (Don't Be So Coy) - Take My Heart - Menak Champord Em (The Lonely Wonderer) - Dönüs Yolu (The Way Back) - Shepherd's Song - Armenian Suite - Amen Hair Surb (All Fathers Are Holy)

Djivan Gasparian, duduk / Andreas Vollenweider / Armenian All Star Ensemble / Avedis String Orchestra / Erkan Ogur / Gogo Jangulian / Hossein Alizadeh / Jessie Cook / Julia Conigham (featuring) , Michael Brook / Nusrat Fateh Ali Khan / Sainkho Namtchylak

Djivan Gasparyan a derrière lui 64 ans de pratique du doudouk, cet instrument de la famille du hautbois, sculpté dans le bois d'abricotier et véritable symbole de l'Arménie. Il a récolté une moisson de médailles d'or à l'occasion de concours internationaux organisés par l'Unesco. Elevé au rang d'Artiste du Peuple d'Arménie par les autorités de son pays en 1973, il est autant la voix de son peuple qu'une partie de son âme. En partie grâce à Brian Eno qui a publié une anthologie de sa musique à la fin des années quatre-vingt, il a conquis une place tout à fait particulière à l'échelon mondial. De nombreuses tournées l'ont conduit sur les cinq continents, il a collaboré aussi bien avec le Los Angeles Philarmonic Orchestra qu'avec Lionel Ritchie, Andreas Vollenweider, Peter Gabriel ou le Kronos Quartet, et on peut l'entendre sur les bandes originales de films comme "La Maison Russie", "The Crow", ''Gladiator'', mais aussi "Calendar" d'Atom Egoyan.

Djivan Gasparyan considère que son art doit être sans cesse remis en question en se frottant à d'autres cultures. Ce fut le cas dans la palpitante aventure "Black Rock" qui le réunit au guitariste-producteur canadien Michael Brook. Il aime jouer dans de multiples contextes, seul, à deux ou trois doudouks, avec un dhol (percussion), des luths, voire un guitariste de flamenco ou un ensemble indo-iranien.

Sur les deux CDs de ce coffret qui est aussi un bel objet agrémenté d'un livret très complet, toutes les facettes de son talent sont représentées, notamment à travers quelques trésors que l'on croyait perdus, et de nouveaux enregistrements captivants où il confronte son doudouk à une harpe, un violon, un luth oriental et un quatuor d'instruments à cordes. Djivan Gasparyan est vraiment le grand maître d'une musique pleine d'émotions qui ressemble à un océan de poésie sonore.