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Jonathan Darlington, direction / Orchestre Philharmonique de Duisbourg
András Adorján, flûte / Tove Lønskov, piano / Gabriel Adorján, piano
Cyril Dupuy, cymbalum / Aurélie Bouchard, harpe / Ensemble Les Temps...
Philippe Bianconi / Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo / Michal...
Florent Jodelet, percussion / Marie-Josèphe Jude, piano / Ensemble FA /...
PDD028
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Sacre : Oeuvres pour piano / Billy Eidi
Billy EidiDestinataire :
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Label : | Le Palais des Dégustateurs |
EAN : | 3760011350286 |
Format : | CD |
Nombre du Support : | 1 |
Année édition : | 2022 |
Code Prix : | UVM005 |
Genre : | CLASSIQUE |
Date de Sortie : | 20/05/2022 |
Compositeur/Artiste Principal : | Sacre |
Guy Sacre (1948-*) : Dernières Chansons enfantines, Sonatine d'hiver, Sonatine de printemps, Sonatine d'été, Sonatine d'automne, Treize Impromptus
Billy Eidi, piano
La puissance a-t-elle besoin dtre représentée en musique ?
Dans une page de Lnsoutenable Légèreté de ltre, Milan Kundera évoque la question de la pesanteur : les choses gagnent-elles en importance en devenant plus lourdes, ou au contraire en sllégeant ? Je ne sais pas si ce passage existe réellement dans le livre, ou si je li rêvé. Mais ce qui mn reste m profondément marqué. Je nrai toutefois pas vérifier : je veux conserver les pages de ce livre dans lmpression que ji ressentie à sa lecture. Intensité et légèreté.
Ce passage ne m rien révélé, comme cst très souvent le cas, mais il a précipité, au sens chimique du terme, des perceptions, des sensations déjà présentes mais jusque-là dissoutes, auxquelles il a donné consistance.
Cette question du poids des choses demeure pour moi essentielle. Je me méfie beaucoup de la puissance, de lpaisseur, de tout ce qui pèse et qui insiste. On progresse en se libérant de la puissance et des contraintes, en allégeant les choses.
La question initiale est donc ici purement rhétorique.
Comme elle lst dilleurs dans le chapitre que Guy Sacre a rédigé sur Schubert. Il conclut par ces mots un bref aparté, presque une incise, qui ne laisse aucun doute quant à la réponse qul apporte à cette question.
Rien de cette puissance, ni de ce tapage qui lccompagne et auquel on lssocie, dans les œuvres réunies ici. Au contraire, tout n est que clarté, transparence, allusion. Mais on y perçoit lcho de nos souvenirs, dmpressions oubliées, avec une acuité extraordinaire, presque âpre. Elles nous frappent profondément par la précision de leurs traits. Dépouillement, retenue… tout y est exprimé, avec si peu. Ou ce qui semble si peu : lssentiel.
Intensité et légèreté.
La quête dn vigneron se rapproche alors de celle dn artiste.
Jean-Yves Bizot – Vigneron à Vosne-Romanée