Tabarinades, Musiques pour le théâtre de Tabarin

Danses et chansons françaises aux intruments (1550-1650) // Lambert Beaulieu (fin XVIe s.) : La Première Entrée, La Petite Entrée - JeanD'Estrée (?-1576) : Les Bouffons - Michael Praetorius (1571-1621) : Ballet de Grenouille, Volte - Vincenzo Ruffo (1508-1587) : Capriccio La Piva, Capriccio El Travagliato, Capriccio El Trapolato - Anonyme : Bourée d'Avignone, Pavane faite au mariage de M.De Vendôme - J.Planson (1559-1612) : Chanson d'amour ne pouvant vivre avec la feintise - Thomas Lupo (1561-1627) : Pavane - André Péchon (1600-1685) : Motet Si quis diligit me - Guillaume Dumanoir (1615-1697) : Ouverture, Hungaresca, Allegro, Courante, Libertas - Jacques Arcadelt (1507-1568) : Madrigal Da bei rami scendea - Thomas Créquillon (1510-1557) : Chanson Oncques amours - Girolamo Della Casa (?-1557) : Diminutions sur la chanson Oncques amours de T.Créquillon - Pierre Guédron (1570-1620) : Air si jamais mon âme blessée - Jehan Planson : Air Enfin ce coeur volant qui tenait à louange, Air O beaux yeux qui savez si doucement charmer - Antoine Boësset (1586-1643) : Air Objet dont les charmes si doux - Fabrice Marin Caietain (fin VXIe s.) : Chanson Vous ne me verrez point par mille inventions - Pierre-Francisque Caroubel (?-1611) : Quatre branles et deux gavottes

Parmi les prédécesseurs de Molière figure le comédien Jean Salomon qui, né à Paris vers 1584, est mieux connu sous son nom de scène de Tabarin. Le théâtre de Tabarin (Les Tabarinades) se déroulait en plein air sur une estrade soutenue par des tréteaux. C'est dans cet esprit ludique que Les Boréades proposent de recréer un programme varié de musiques « théâtrales » entendue à Paris au début du XVIIe siècle.Fondé en 1991 par Francis Colpron, l'ensemble montréalais Les Boréades a choisi comme approche une interprétation fidèle à l'esprit de l'époque, tant par le respect des règles de la pratique ancienne que par l'emploi d'instruments baroques.