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Beethoven : Concerto pour piano n°4, version musique de chambre

DRC3069

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Muza Rubackyté, piano / Shangai String Quartet

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10,83 €

Fiche technique

Label :DORON
EAN :7619924730691
Format :CD
Nombre du Support :1
Année édition :2014
Code Prix :UVM006
Genre :CLASSIQUE
Date de Sortie :27/10/14
Compositeur/Artiste Principal :Beethoven Ludwig van

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Concerto pour piano n°4 Op.58a pour piano et quintette à cordes (original transcrit par Beethoven et découvert par le musicologue Dr Küthen), 32 variations sur un Thème Original en do min WoO 80, Sonate pour piano n°23 en fa min Op.57 Appassionata

Le 4ème concerto pour piano et orchestre de Beethoven n’est plus à découvrir. Peut-être le plus original et le plus inventif des cinq, cet opus 58 a été exécuté seulement deux fois du vivant de Beethoven dont la première en 1807, à titre privé, au palais du Prince Lobkowitz, le bienfaiteur et ami fidèle du compositeur. A cette époque, le seul moyen d’assurer la diffusion des œuvres musicales, en dehors des rares concerts symphoniques qui ne s’adressaient qu’à un public restreint, consistait à en « réduire » la partition orchestre pour lui permettre d’être exécutée par un ensemble de chambre. Ce fut le cas pour ce 4ème concerto dont voici enregistré pour la première fois une version sur instruments modernes pour piano et quintette à cordes. La reconstitution de cette version est due à Hans-Werner Küthen.

Rubackyté Beethoven

Le musicologue explique que « …la partition pour orchestre fut très probablement remplacée et réduite à la demande du prince [Lobkowitz] à deux violons, deux altos et un violoncelle, afin de permettre à celui-ci d’exécuter lui-même l’une des partitions pour violon… » La bibliothèque musicale du prince traduit en effet la passion de celui-ci pour les quintettes à cordes. Beethoven confia alors la transcription de l’accompagnement orchestral à un célèbre arrangeur viennois, Franz Alexander Pössinger (1767–1827), premier violon de l’orchestre de la cour.

Beethoven se chargea lui-même de réviser la partie soliste qu’il fut par endroit amené à transposer. Cette version « de chambre » est donc enregistrée ici pour la première fois sur instruments modernes sachant qu’une version sur instruments « historiques » a été publiée en 1999. La présente interprétation possède l’attrait du direct. Elle a en effet été enregistrée lors d’un concert public donné à Vilnius le 15 mai 2009, par la pianiste franco-lithuanienne Mûza Rubackyté, le Shanghaï String Quartet et l’altiste Girdutis Jakaitis. Même si le concerto conserve sa structure générale, son caractère et sa richesse harmonique et rythmique, nous entendons bien là une œuvre de musique de chambre. Le piano et les cordes dialoguent avec alacrité et une certaine intimité expressive. Le jeu de Mûza Rubackyté, nerveux, mouvant, contrasté maintient sans cesse une tension, une vitalité étonnantes. Ses collègues ne cherchent pas à imiter le grand orchestre et c’est très bien ainsi. C’est une réussite collective que cette version pleine d’énergie d’un chef-d’œuvre à redécouvrir.

Serge Chauzy (ClassicToulouse.com)

21 septembre 2009

Muza Rubackyté Concert à Toulouse 18 Sept. 2009

L’escale toulousaine de Muza Rubackyté

Loin d’un certain clinquant médiatique, la grande pianiste franco-lituanienne mène une carrière basée sur ses profondes qualités artistiques que son éducation musicale lui a permis de développer. Née en Lituanie, Muza Rubackyté a effectué la plus grande partie de ses études au prestigieux conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Les aléas politiques subis par son pays l’ont tenue éloignée des milieux musicaux occidentaux jusqu’en 1989, année de libération des Pays Baltes. En 1989, elle remporte à Paris le Premier Prix de Piano au Concours international « Les Grands Maîtres Français » de l’association Triptyque, créée par Ravel, Dukas et Roussel.

Depuis, elle parcourt le monde, partageant ses activités entre le récital, la musique de chambre et le concert. Régulièrement invitée en France dans les festivals renommés tels que La Chaise-Dieu, La Grange de Meslay, Festival Berlioz, Les Fêtes Romantiques de Nohant, Piano aux Pyrénées, Radio-France Montpellier, Mûza Rubackyté joue avec les plus grands artistes du moment comme Vadim Repin, Yuri Bashmet, ou Jean-Philippe Collard, et sous la direction des chefs les plus prestigieux dont Valery Gergiev, Leonard Slatkin, John Nelson, Andrew Davis…

De 1996 à 1999, Mûza Rubackyté est artiste invitée en résidence à l’Abbaye de la Prée par l’association Pour Que l’Esprit Vive. En 1999 « Beethoven Archives » de Bonn lui confie la version inédite, pour piano et quintette à cordes, du Concerto n°4 pour piano et orchestre de Beethoven, version découverte en 1996 par le Dr. Küthen.

Elle choisit de l’interpréter avec le Vilnius String Quartett et vient de l’enregistrer chez Lontano (Distribution Warner Classics) avec le Quatuor Shanghaï (sortie le 2 novembre prochain).

Invitée du 3ème Congrès de la Société d’Education Thérapeutique Européenne qui tenait ses débats à Toulouse, la pianiste se produisait en récital à la Cité de l’Espace, le 18 septembre dernier, comme en avant-première de celui qu’elle donne le 16 octobre prochain à Paris, salle Gaveau.

Profonde musicalité, fluidité du toucher, implication expressive caractérisent le jeu énergique de cette artiste attachante. Sur le thème de la fantaisie musicale, Mûza Rubackyté débute son programme par une exécution haute en couleurs de la sublime Fantaisie en ut mineur KV 457 de Mozart. Dans la très fameuse sonate « Clair de lune », de Beethoven, la pianiste parcourt toute la gamme des nuances, de la poésie de l’adagio initial jusqu’au presto agitato final héroïque en forme de course à l’abîme.

A la suite de l’exaltante Fantaisie en fa mineur op. 49, de Chopin, Muzâ Rubackyté conclut (presque) la soirée sur la très célèbre sonate n° 2 en si bémol majeur, dite « Funèbre ». De la flamboyante ouverture jusqu’à la tourmente glacée du final, en passant par l’emblématique marche funèbre, tout le romantisme de Chopin est ici mis à nu.

Une ovation debout salue la performance de la pianiste qui remercie le public avec une éblouissante exécution de l’Etude Révolutionnaire de Chopin.

Serge Chauzy, classictoulouse.com

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