Raveleau-Duparc : Charette ou la Victoire des Vaincus

Charette ou la Victoire des Vaincus, Comédie Musicale Dramatique de Jacques Raveleau-Duparc et créée au Château du Puy du fou en 1992 / Orchestrations : Jean-Claude Mejstelman - François Rauber - Frédéric Dunis

Catherine Dune / Francis Dudziak / Jacques Duparc

Vous avez aimé ce film ? Voici LA Comédie Musicale Dramatique sur ce même sujet historique :

 «  CHARETTE ou la Victoire des vaincus » (créée au Puy du fou - Vendée en 1992)

Pourquoi Charette ?

Parce qu’il fût présent du début des hostilités en Mars 1793 (contre son gré) jusqu’à la fin des combats en Mars 1796 (date de son exécution), et qu’il fût l’artisan de la Paix signée avec la République au traité de la Jaunaye. Il a déployé de telles ruses et montré de telles capacités au combat, que même ses adversaires avaient de l’estime pour lui.

Ensuite, parce qu’il a mené une vie à la fois batailleuse et amoureuse en traversant tous ces événements : ce qui fait de lui un personnage de légende, comme une sorte de héros épique pourvu de ce magnétisme qui fait vibrer les foules !

Aussi parce qu’il était à sa façon, un homme de théâtre : il aimait danser avec les paysannes, chanter avec ses soldats, boire avec les paysans et faire la cour aux jolies femmes ! Il aimait également « le panache » ! Connaissant l’issue de cette lutte, il en était à la fois l’acteur et le spectateur !

« La Vendée, c’est Clemenceau, c’est CHARETTE... » ;
« Charette est un homme dont tous les Français, quelles que soient leurs opinions, ont le droit d’être fier ! » (Jean Yole)

« Plus nous ferons la lumière sur les grandes existences du Passé, plus nous éclairerons les spectacles de notre Vie... » (Georges Clemenceau) 

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Synopsis

Le vent de l’histoire fait tourner les ailes des moulins sur les collines du bocage ; il s’engouffre dans les venelles étroites des vieux châteaux du pays des Mauges ; il s’écrase contre les falaises de Saint-Gilles dressées face à l’océan, il se glisse dans les marais du pays de Retz. Il siffle les vieux refrains des bocains de Sapinaud, des moutons noirs de Charette ou les cantiques des soldats en sabots de Cathelineau.

Car il y a deux siècles, deux tous petits siècles seulement,
la Vendée entre dans cette Histoire au moment même où elle naît : Naissance dans le sang, naissance dans la douleur des corps crucifiés et des âmes brûlées. Que le monde change autour d’eux, que la Révolution s’organise, que la société soit bouleversée, la monarchie renversée, tout cela n’émeut guère ces français tranquilles attachés à leur terre et à leur foi.

Mais que l’on ferme leurs églises, qu’on exile leurs prêtres, qu’on détruise leurs calvaires, et on les verra se lever, fiers, déterminés... prêts au sacrifice de leur vie. Ceux que l’on va appeler bientôt les Vendéens, bafoués dans leur foi et bles- sés dans leur âme vont d’un seul élan spontané se dresser de l’océan à la Sèvre, de la Loire à la Plaine, contre cette révolution sourde à leurs espérances et sacrilège à leur Foi. La guerre des géants va commencer...